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En Ile-de-France, coup d'envoi pour les premiers bus à hydrogène français en service
La présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse a inauguré jeudi 12 septembre la mise en service, entre Versailles et Jouy-en-Josas, des premiers bus à hydrogène français entrés en exploitation commerciale, avant des lancements similaires attendus dans le Pas-de-Calais et à Pau.
Aperçu éclair (on/off)
Mme Pécresse a donné le coup d'envoi à l'exploitation, à partir de cette semaine, de deux bus à hydrogène sur la ligne 264 entre les deux communes des Yvelines, longue d'environ 12,5 kilomètres et empruntée quotidiennement par un millier de voyageurs, a indiqué jeudi Ile-de-France Mobilités dans un communiqué. "C'est la première fois que des voyageurs utiliseront quotidiennement ce nouveau type de bus en France", s'est-il félicité. Ces deux bus, fabriqués par le constructeur belge Van Hool et exploités par le groupe Savac, sont équipés d'une pile à combustible. Contrairement à leurs cousins équipés de batteries lithium-ion, les véhicules roulant à l'hydrogène ont une autonomie plus importante et un temps de rechargement accéléré: les deux bus sont ainsi équipés d'un réservoir d'une capacité de 39 kg, pour une autonomie totale de 300 kilomètres. Leur recharge, qui s'effectuera à une station du groupe de gaz industriels Air Liquide aux Loges-en-Josas (Yvelines), doit prendre une vingtaine de minutes. N'émettant aucun gaz à effet de serre ou particule fine à l'échappement, les véhicules à hydrogène sont considérés comme une option pour décarboner le secteur des transports afin de contrer le réchauffement climatique, aux côtés des bus roulant au biométhane carburant et des bus électriques. "L'objectif (...) est de tester les performances de ce type de véhicule au niveau de la consommation, de l'autonomie, de l'ensemble des coûts d'exploitation et de maintenance, ainsi que de leur tenue technique" sur sept ans, note Ile-de-France Mobilités, qui finance 59% du projet. Après les Yvelines, d'autres lancements commerciaux de bus à hydrogène devraient suivre ailleurs en France dans les prochains mois, une accélération intervenant en dépit du coût élevé des véhicules. Une ligne entièrement desservie par six bus à hydrogène doit ainsi entrer en service commercial mi-octobre entre Bruay-La-Buissière et Auchel (Pas-de-Calais), après l'inauguration d'une station d'alimentation dédiée en juin. Une station de même type doit par ailleurs être inaugurée à Pau (Pyrénées-Atlantiques) la semaine prochaine, avant le lancement prochain d'un service de bus à hydrogène dans la ville. Ces deux projets se distinguent cependant par le recours à l'hydrogène "vert" produit par électrolyse de l'eau, tandis que l'hydrogène produit à la station d'Air Liquide de Loges-en-Josas est dit "gris", issu du reformage de méthane -- technologie couvrant l'essentiel de la production d'hydrogène en France mais génératrice de fortes émissions de CO2.DOC: 46, ORI: xxxx, DIF: 13/09/2019, ENR: 07/10/2019, CAD: Vert fin, FON: Vert pâle, TAG: 1 Init_Divers DUR: 106s (data:6 classif:74 select:20 retouch:5 visu:1 relief:0 revue:0)URL: https://www.linfodurable.fr/environnement/agde-des-eaux-usees-traitees-pour-arroser-le-golf-et-economiser-leau-potable-13626SIT: linfodurable.frTIT: Agde : des eaux usées traitées pour arroser le golf et économiser l'eau potableRES: IMG: https://www.linfodurable.fr/sites/linfodurable/files/2019-09/shutterstock_1199968093.jpg "Ce procédé mis en service cette année pour arroser le golf du Cap d'Agde la nuit à la belle saison permet d'économiser 200 000 m3 d'eau par an", alors que le golf a un besoin total de 300 000 m3 pour l'arrosage, a expliqué à l'AFP Antoine Brechignac, Directeur Suez Eau en Occitanie. "Aujourd'hui l'eau est traitée sur la station d'épuration avec un système membranaire qui permet de filtrer en phase finale tous les résidus indésirables", poursuit-il sur le site de la station. "C'est une eau qui répond aux normes en matière de qualité des eaux de baignade étant donné la proximité des plages", précise-t-il. Cette réalisation vient concrétiser une démarche engagée depuis une dizaine d'années sur le territoire agathois où la collectivité a d'abord investi sur des systèmes intelligents qui ont permis de réduire les pertes en eau sur les réseaux de distribution (600 000 m3 d'eau économisés chaque année) tandis que l'installation de compteurs connectés chez les habitants du territoire ont également permis d'économiser 200 000 m3, soit un total d'un million de m3 économisés. Ce système de réutilisation des eaux usées traitées, qui a mis sept ans à obtenir les autorisations, est "une première sur le territoire nationale puisque la réglementation a permis assez récemment, en 2014, l'utilisation de ce type de procédé qui pourrait aussi servir pour l'arrosage d'espaces verts et le lavage des voiries", ajoute M. Brechignac. "C'est exactement là qu'on doit foncer aujourd'hui si on veut sauver notre planète et notamment sur le pourtour méditerranéen, en zone très tendue depuis que le réchauffement climatique est à l'oeuvre", assure le maire Gilles d'Ettore. "L'eau économisée est la ressource la moins chère" à privilégier avant tout projet de stockage, rappelle Dominique Colin, directeur de la délégation de l'agence de l'eau à Montpellier. "C'est un projet innovant", relève M. Colin. Le dispositif représente un coût de 5,5 millions d'euros, financé à 80 % par l'agence de l'eau, qui souhaite soutenir "les collectivités qui sont courageuses pour engager ce genre de projet permettent de convaincre les autres".
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source: [xxxx,] 09/09/2019 --> Bibli 07/10/2019 [identifiant: #45]
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